Les Pages Cryptées

J’avais rédigé un article technique sur le packet radio et publié sur mon site perso.
Un peu plus tard, j’ai découvert mon article sur un autre site, intégralement pompé à la virgule près.

Quand ça nous arrive, on a l’impression de s’être fait voler son travail ! Je ne suis pas contre le fait qu’on reprenne mes articles, mais j’aimerais être prévenu, c’est la moindre des choses.
La réaction, c’est d’essayer d’agir pour que ça n’arrive plus, en essayant de protéger ses pages contre la copie.

J’ai donc cherché une solution.

Je vais vous expliquer ce que j’ai fait, mais, autant vous le dire tout de suite, il n’y a pas de solution miracle. On pourra toujours contourner facilement vos astuces.

La première idée est d’interdire le clic droit pour ne pas afficher la source du fichier.
Cela ne sert à rien : il suffit de désactiver javascript dans votre navigateur.
Comme il s’agit d’un script java, avec javascript désactivé, vous pourrez de nouveau afficher le code source de la page.

Plus élaboré, utiliser un logiciel qui va crypter vos pages. On en trouve sur le web, gratuits ou payants.
Ce procédé sera efficace pour ceux qui n’ont pas beaucoup de connaissances, mais ne sert à rien quand on connaît l’astuce qui suit :
Avec Mozilla Firefox, menu en haut à droite, choisissez enregistrer sous, et enregistrez la page dans un répertoire de votre disque dur.
Avec Google Chrome, menu en haut à droite, choisir plus d’outils, puis enregistrer la page sous…
Vous ouvrez la page web avec un éditeur, notepad+ par exemple.
Vous copiez le code dans une nouvelle page que vous avez créée, sans copier le javascript, et vous disposez de  la page décryptée.
Même les images sont récupérées et placées dans un sous-répertoire.

De plus, on peut aussi tout simplement faire une capture d’écran.

Il faut se faire une raison : tout ce qu’on met en ligne peut être facilement copié.

Je vous conseille de consulter les forums traitant de ce sujet.

Il y en a qui sont faits pour commander et d’autres pour obéir. 
Moi je suis fait pour les deux :
ce midi, j’ai obéi à mes instincts en commandant un deuxième pastis.
Pierre Dac