Le Format Micro 4/3

Cet article ne concerne pas ceux qui croient que le sommet dans la qualité des photos, c’est de les prendre avec un smartphone !

Quand on aime la photo, et qu’on veut aller plus loin, faire de la belle photo, et travailler (presque) comme un pro, on pense inévitablement aux appareils dits ‘reflex’, appelés ainsi car la visée s’effectue par réflexion sur un miroir.

Ces boîtiers reflex procurent une qualité d’image superlative, bien  meilleure que tous les autres systèmes amateur (je ne parle pas des chambres, qui sont du matériel pro). Leur grande polyvalence, leurs performances et aussi la large gamme d’objectifs et d’accessoires emportent, à juste titre, tous les suffrages.

Cependant, ils ont un inconvénient majeur, c’est le poids et l’encombrement. Quand on veut se balader avec un appareil et quelques objectifs, il faut un sac fourre-tout. C’est encombrant et lourd. On en a vite marre, et pour finir, le matos reste à la maison. C’est quand même dommage.

Panasonic et Olympus, rejoints maintenant par Kodak, ont créé ensemble le fameux format micro 4/3.

Il a l’aspect d’un reflex, mais c’est un faux reflex, car le viseur est électronique. Mais le boîtier, et surtout les objectifs, sont bien plus compacts et plus légers.  S’il ressemble à un reflex, il en a aussi le prix, et c’est le premier inconvénient, ces appareils coûtent souvent aussi cher qu’un reflex.( mais on en trouve facilement d’occasion).

Pour les caractéristiques détaillées, je vous invite à consulter la page Wikipédia, le lien est disponible dans la barre de menu  »Pages Utiles ».

Je vais vous expliquer ici les avantages de ce format, qui ont motivé mon choix

D’abord, bien sûr, la compacité. On retrouve les mêmes possibilités qu’un reflex, mais un équipement compact et léger.

Les performances de ces appareils sont excellentes. Ils fournissent des images bien piquées et aux couleurs riches.

Les objectifs et certains accessoires des deux marques, Olympus et Panasonic, sont entièrement compatibles (pour Kodak, je ne sais pas). Les objectifs, le flash par exemple, se montent indifféremment sur les deux boîtiers. 

Les objectifs sont d’une qualité très élevée. Je vous citerai par exemple le 20mm Panasonic et le 45mm Olympus, deux objectifs qui ‘décoiffent’.

Panasonic collabore avec la prestigieuse  marque Leica, et oui, vous ne rêvez pas, vous pouvez fièrement arborer un superbe objectif Leica sur votre boîtier, sans (trop) vous fâcher avec votre banquier. Une gamme Leica existe, d’objectifs conçus pour le format micro 4/3.

Du fait du faible tirage optique, on peut monter, grâce à des bagues adaptatrices, à peu-près n’importe quel objectif, de n’importe quelle marque. Bien sûr, on perdra l’autofocus et on travaillera en priorité au diaphragme, et la visée se fera à ouverture réelle.( ne pas oublier le coefficient x2 de recadrage par rapport à un boîtier 24×36).

Autrefois, avant l’arrivée massive des zooms, quand on achetait un boîtier reflex, il était fourni avec un objectif de 50mm de focale, et d’une ouverture de 1.7, parfois 1.4. Très vite, pour le compléter, on achetait un 135mm ouvert en général à 2.8.

Ces objectifs étaient peu chers et procuraient de bonnes performances, pour un encombrement raisonnable.

Imaginez maintenant ces deux objectifs montés sur un boîtier micro 4/3. Grâce au recadrage de coefficient 2, le 50mm cadrera comme un 100mm, toujours ouvert à 1.7 (ou 1.4).. Le 135mm cadrera lui, comme un 270mm, ouvert à 2.8.( pour la question du recadrage, je vous invite à consulter la page de Wikipédia, comme dit plus haut.) Rapport qualité/prix exceptionnel !

Si certains critiqueront la visée électronique, moi, je la considère comme un avantage. Vous voyez dans le viseur l’image, telle qu’elle sera réellement. S’il y a une sur-exposition, ou une sous-exposition ( contre-jour par exemple), vous le voyez tout de suite, et vous pouvez apporter les corrections nécessaires avant de déclencher.

Si je ne vous parle pas de la marque Kodak, c’est parce que son arrivée sur le format micro 4/3 est récente, et je ne connais pas le matériel.

Alors, quelle marque choisir, c’est à vous de voir. La plus grande différence, c’est au niveau de la stabilisation optique. Panasonic a choisi la stabilisation dans l’objectif, et seuls certains objectifs sont stabilisés. Olympus, lui, a placé le stabilisateur dans le boîtier, ce qui fait que tous les objectifs se trouvent stabilisés, y compris ceux d’autres marques

Pour ma part et pour cette raison, j’ai choisi l’ Olympus OMD-EM5. Mais ce choix n’engage que moi. Les Panasonic sont aussi excellents. La décision vous appartient.

Olympus OMD – EM5

Afin de vous montrer la qualité des photos, j’ai placé dans la galerie photos, quatre diaporamas : le premier avec des vues de Bruges, le deuxième au corso fleuri de Blankenberge, le troisième avec des sculptures sur sable à Blankenberge, prises dans des conditions de lumière délicates (à l’intérieur d’un chapiteau, juste éclairé ponctuellement par des petits projecteurs) et enfin, des voitures de collection..

Ces photos sont banales, mais elles permettent de voir la qualité optique, les belles couleurs, la justesse de l’exposition dans des conditions difficiles. J’ai dû réduire les dimensions des images pour les mettre en ligne, ce qui implique une petite perte de qualité.